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Fred Felleman

Découvrez l’interview de Fred Felleman, commissaire élu à la Commission de Port of Seattle dans l’Etat de Washington ! Consultant environnemental, Fred est passionné par l’océan, l’étude et la préservation des eaux riches mais vulnérables de la mer des Salish.

Bonjour Fred,

 

Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis honoré d’être l’ambassadeur de Port of Seattle auprès de l’Office du Tourisme des États-Unis. Depuis sept ans et demi, je siège en tant que commissaire élu à la Commission de Port of Seattle. Avec mes quatre collègues commissaires, nous faisons partie du conseil d’administration et supervisons les diverses opérations de Port of Seattle (dont l’aéroport international de Seattle-Tacoma, le port d’attache pour la pêche en Alaska et trois terminaux de croisières), de l’accord d’exploitation conjoint avec les terminaux de fret de Port of Tacoma (connu sous le nom de NW Seaport Alliance), ainsi que les programmes de développement économique, dans lesquels s’inscrivent nos actions de promotion du tourisme.

Je suis fasciné par l’océan, et plus particulièrement par les eaux riches mais vulnérables de la mer des Salish qui est située entre l’État de Washington et la Colombie-Britannique. C’est pourquoi je suis impliqué depuis les années 1980 dans l’étude et la préservation des orques résidant dans la région. Cela a d’ailleurs été l’objet de mes études supérieures à l’université d’Etat de Washington.

Je continue également à travailler en tant que consultant environnemental pour des gouvernements tribaux et des organisations nationales de conservation marine. L’objectif principal est de collaborer pour réduire l’impact des navires commerciaux (des bateaux de croisière aux pétroliers) sur le milieu marin. Mes engagements environnementaux sont également au cœur de mes campagnes électorales.

 

Depuis combien de temps habitez-vous à Seattle et pourquoi est-ce un endroit aussi spécial pour vous ?

J’ai passé toute mon enfance et mon adolescence à New York. Mon diplôme de l’université du Michigan en poche, j’ai intégré en 1980 l’université d’Etat de Washington, à Seattle, pour préparer un master en sciences. J’ai choisi cette région en raison de la présence d’orques résidentes et des eaux particulièrement abritées de la mer des Salish, cela m’a permis d’étudier les principaux prédateurs marins.

J’aime beaucoup vivre à Seattle car c’est une magnifique ville portuaire tournée vers l’océan. Ici, nous vivons en harmonie avec la nature à l’image des nombreuses tribus amérindiennes de l’Etat de Washington dont les valeurs m’inspirent, tant dans ma vie personnelle que professionnelle.

Ce que j’adore à Seattle, c’est le merveilleux mélange entre ville dynamique et nature verdoyante. La journée, il est tout à fait possible de faire une randonnée ou du ski, et de dîner dans un grand restaurant le soir. Et bien que la ville soit réputée pour son climat pluvieux, c’est ce qui permet à nos montagnes et à nos quartiers de rester si joliment verts tout au long de l’année. Je préfère notre climat doux et humide à d’autres endroits plus extrêmes.

 

Quel est votre rôle à Port of Seattle d’un point de vue touristique ?

J’assure la liaison entre la Commission et les activités touristiques de Port of Seattle. À ce titre, je siège au Conseil Consultatif pour les Voyages et le Tourisme du Ministère du Commerce des États-Unis, et au Conseil Consultatif de Visit Seattle. En plus de veiller à ce que le tourisme continue d’être un moteur économique pour les citoyens, je travaille à la promotion de l’écotourisme par le biais d’une série de programmes et d’initiatives. Étant donné que certains de nos plus grands atouts naturels sont situés en dehors de la ville, il s’agit d’une forme de développement économique rural.

L’année dernière, mon équipe et moi-même avons collaboré avec State of Washington Tourism pour organiser le premier salon dédié au tourisme d’aventure responsable de l’État de Washington. Cet événement a rassemblé des professionnels du tourisme, des élus, des représentants des tribus amérindiennes, ainsi que des associations de protection de l’environnement. Ensemble, nous avons discuté du futur de l’industrie du tourisme de l’État de Washington sous le prisme du développement durable. Cette année, pour la deuxième édition, je travaille avec la tribu Snoqualmie et d’autres acteurs de référence afin de concevoir des programmes novateurs pour continuer sur cette même lancée.

 

Quelles sont les mesures prises par Port of Seattle pour rendre la croisière plus respectueuse de l’environnement ?

Les mesures environnementales prises par Port of Seattle sont guidées par les principes du triple bilan (triple Bottom Line). Nous devons faire bien pour faire mieux et cela doit se répercuter sur les retombées économiques et environnementales du port. Dans la mesure où les voyageurs choisissent, en grande partie, de faire une croisière en Alaska pour s’immerger au cœur de la nature, il est important de pouvoir se présenter comme un port respectueux de l’environnement.

Pour cela, Port of Seattle propose des infrastructures critiques plus durables, et ses politiques intègrent les aspects environnementaux, sociaux et sociétaux. Bien que le port n’exploite ni ne régule les compagnies de croisières, nous avons collaboré afin de favoriser l’utilisation de l’alimentation électrique à quai et interdire les rejets en mer dans l’enceinte des terminaux du port.

Port of Seattle exerce également un leadership politique dans de nombreux forums, dont l’Organisation Maritime Internationale (OMI), et est en train d’étudier la faisabilité d’un « green corridor » vers l’Alaska. Cette collaboration sans précédent entre les communautés portuaires du Canada et de l’Alaska, les partenaires de l’industrie croisiériste et des experts environnementaux, s’efforce de trouver des moyens de créer un couloir maritime décarbonisé entre Seattle, l’île de Vancouver et l’Alaska.

 

Quel est votre rôle à Port of Seattle dans le domaine de la protection de l’environnement et de la durabilité ?

La crise climatique doit être prise au sérieux, c’est le plus grand défi environnemental à relever dans le monde entier. L’une de mes premières actions en tant que commissaire a été de former, au sein du port, un comité en charge de la durabilité, de l’environnement et du climat. Depuis sa création en 2016, il a œuvré pour fixer des objectifs ambitieux en matière de climat et de durabilité, et a collaboré avec l’ensemble de l’équipe portuaire pour les atteindre.

Le comité propose notamment l’introduction du carburant d’aviation durable (SAF) à l’aéroport international de Seattle-Tacoma (SEA). Dans un premier lieu, notre objectif principal est que les avions qui décollent de l’aéroport utilisent collectivement 10% de SAF d’ici à 2030. Nous collaborons également avec les industries locales pour élaborer des politiques étatiques et fédérales visant à rendre le SAF compétitif d’un point de vue économique et pour identifier des infrastructures potentielles de transport de carburant.

 

Quelles activités recommanderiez-vous absolument aux visiteurs français ?

Seattle est une ville éclectique et cosmopolite bordée de nature. J’encourage vivement les visiteurs à découvrir à la fois le dynamisme de la ville et les grands espaces qui l’entourent. Selon moi, le marché de Pike Place, la Space Needle au Seattle Center et les écluses de Ballard font partie des incontournables de Seattle. La nature y est omniprésente. Rendez-vous aux parcs St Edwards et Seward pour admirer des arbres centenaires, vous serez émerveillés par la beauté des paysages de l’État de Washington !

Je vous conseille vivement d’explorer nos parcs nationaux comme le Parc National du Mont Rainier, le Parc National Olympique et le Parc National des North Cascades. Pour découvrir la mer des Salish, je vous recommande de monter à bord d’un ferry entre Seattle et la péninsule Olympique. Mais n’oubliez pas votre sens des responsabilités ; ici, nous nous considérons comme des protecteurs de la nature et faisons tout pour la protéger.

Je vous suggère également de participer à une immersion dans une tribu amérindienne pour comprendre leur culture et coutumes, et découvrir leur profond respect pour la nature et comment ils sont engagés dans le développement durable.

 

Pouvez-vous nous présenter le nouveau terminal dédié aux arrivées internationales (IAF) à l’aéroport international de Seattle-Tacoma (SEA) ?

Le nouveau terminal dédié aux arrivées internationales (IAF) révolutionne le passage aux frontières. À la descente de l’avion, il offre aux visiteurs internationaux une vue imprenable sur le mont Rainier depuis une voie piétonne (plus longue que la Space Needle) qui croise une voie de circulation active. L’IAF améliore l’expérience du client de plusieurs façons avec, notamment, l’option « les sacs d’abord » qui permet aux passagers de récupérer leurs sacs avant le contrôle de sécurité. De plus, les portes d’embarquement internationales ont presque doublé, passant de 12 à 20, et l’augmentation de la capacité d’accueil des voyageurs permet de traiter 2600 passagers par heure. L’IAF dispose également d’une technologie de pointe qui permet d’accélérer le processus de contrôle des passeports. Au total, le temps d’attente moyen est réduit de 15 minutes.

 

Merci Fred !

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